Caractère Le symbiote extraterrestre qu’abrite Edward influence énormément sa personnalité en ajoutant une férocité, un sadisme  et une cruauté sanguinaire inhumaine. Ce symbiote aime la destruction, la peine et la souffrance qu’il propage autour de lui. Venom compte plus d’une cinquantaine de personnes tuées par sa faute, ou de ses propres mains. Il est même très fréquent qu’il dévore le cerveau de ses victimes en une sorte d’anthropophagie macabre. D’autre part et beaucoup plus humainement Eddie Brock a déjà un caractère ténébreux que le symbiote exacerbe grandement. A savoir que  Eddie est un homme vif d’esprit et intelligent qui a très vite dut compter sur lui-même dans la vie pour parvenir à ses fins et ce par tout les moyens possibles. Ce qui l’a rendu opportuniste et très vénal. Eddie aime l’argent et le pouvoir qu’il procure dans la société mercantile et capitaliste où il a grandit. En d’autre terme l’on peut dire qu’il applique à la lettre l’adage qui dit « charité bien ordonnée commence par soi-même » à ceci prêt que jusqu’ici il ne semble jamais avoir été satisfait ou comblé, il continue donc a privilégié ses propres intérêts et sa petite personne au détriment du partage et de la compassion qui lui furent inculqués par une éducation catholique pendant son enfance. Il est donc égoïste, avide et indépendantiste. D’autre part Eddie supporte très mal la critique et les reproches qui pourraient lui être fait. C’est un homme fort susceptible et rancunier qui n’hésitera pas vous faire payer au centuple le prix des blâmes ou déconvenues que vous lui auriez à tord ou à raison fait subir. Cela dit Eddie n’est pas une personne qui se montre devant l’adversité ou la difficulté d’une grande témérité. Il préfère perfidement attendre qu’une occasion le mettant à son avantage lui permette de remporter la partie. Quitte à ce que cela lui fasse adopter un comportement d’une lâcheté calculatrice outrageante. Il faut croire que son symbiote influx également sur son niveau de tolérance puisque selon les moments, Eddie est plus ou moins enclin à des sautes d’humeur violentes. Il peut en l’espace de quelques instants passer d’un comportement placide et détaché, à un comportement emporté et belliqueux. Ce qui est également plutôt déstabilisant est qu’il s’exprime souvent en utilisant le « nous ». Cela est dut au fait que son symbiote le conseille, le guide et l’influence énormément. Créant ainsi une sorte de groupement psychique où le moi de Eddie et le ça du symbiote sont inextricablement unis. Il est fort à parier que s’il n’était pas sous le contrôle de cette créature extraterrestre, Edward Brock ne serait pas aussi monstrueux que Venom peut l’être. Quand Eddie n’affiche pas l’apparence monstrueuse de la créature extraterrestre qui l’habite, celle-ci a tendance à quelque peu relâcher le contrôle qu’elle détient sur lui. Eddie peut alors parler normalement en son propre nom en utilisant le « je ». Mais la psyché d’Eddie n’est jamais libre et son symbiote peut refaire surface à n’importe quel moment. Car il ne faut pas oublier que cette aberration  visqueuse et cruelle est très possessive. Celui qu’elle tient, elle ne lâchera pas de si tôt.